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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 13:07
Revue de presse ou de revue d’art sur la biennale officielle de Lyon avec les points de vue de la BAC OUT 009. Dans cette version n°2, voici ci-dessous, un regard sur Artension n°97, Artpress n°359 et la revue Mouvement n°52. Vous trouvez cette revue de presse dans le version n°2 (corigée et modifiée) de la présentation de la biennale OUT 2009 (BAC OUT).


Dans Artension n°97 nouveau packaging, il y a un article à lire de Martine Salzmann « de l’art de la confusion » qui démonte le discours globaliste de Thierry Raspail. Il faut pour les artistes peu habitués à ce genre d’exercice critique et très formateur le lire, dommage que l’article ne commence pas par dénoncer d’abord l’idéologie ultralibérale de Thierry Raspail, car tout ce qui découle de l’éditorial de Thierry Raspail est fidèle à cette idéologie. Un éditorial totalement activiste, politique et ultra conservateur financé par l’argent du contribuable et qui situe cette biennale de Lyon 2009 en une « biennale sous propagande politique ». Donc dommage, Il faut attendre la deuxième page de son article dans Artension pour parler de cette propagande activiste, je la cite : « ce point de vue sans rigueur scientifique et contraire à la démocratie est confirmé par la présence redondante de motifs idéologiques ultralibéraux ». Son article est très intéressant et instructif et relève le niveau de pensée et d’analyse de la revue Artension. Je rappelle que la stratégie de la confusion comme je l’explique dans mon texte sur le concept confus d’ « art contemporain » est une stratégie dénoncée depuis fort longtemps par les acteurs de la lutte contre le globalisme et contre le mondialisme libéral dans le monde entier. Mais son texte ne va pas jusqu’à expliquer la préfiguration culturelle du post-fascisme comme je le fais. Dans Artpress n° 359, il y a une interview de Hou Hanru, commissaire d’exposition (pour moi, super flic) de la biennale de Lyon par Damien Sausset traduite par C.Penwarden. Á la question de Sausset à Hou Hanru ; « (...) toute biennale en Occident est aussi un processus de normalisation des productions. Comment lutte contre cela ? » Hou Hanru répond que il faut transformer l’événement entre la vie et une scène globale en citant la biennale de Lyon comme moteur. Il ne manque pas de culot le père Hou Hanru, je le cite : « chercher un en « dehors » dans un engagement critique et une négociation subversive ». C’est ce qu’il a dû faire pour son commissariat d’exposition de la biennale de Shanghai en 2000 avec les flics de la dictature chinoise sous le règne du parti unique et l’interdiction de syndicats indépendants ou d’une opposition politique chinoise digne de ce nom. Une « négociation subversive » avec l’autorisation de la direction politique du parti unique chinois !!! Partout dans le discours de cet homme on retrouve des manipulations politiques et démagogiques adressées au public français et il ose nous parler de « produire de modèles de globalisation » alors que c’est le globalisme qui se cache derrière toutes ces scènes que les acteurs du concept « confus » d’art contemporain dans ces biennales ou foires d’art internationales nomment scènes globales. Il ose parler de « modernité alternative », de « modèle d’altermondialisation », de qui se moque-t-on ? La cerise sur le gâteau, c’est ceci : « je voudrais ouvrir une brèche dans le système du spectacle pour que la « majorité exclue et silencieuse », avec toute son inventivité et sa créativité, puisse être visible et entendue. ». Au secours, les staliniens des ex partis mao français sont de retour !!! En réalité, il est comme Thierry Raspail, il se prend pour Dieu et rêve d’un nouveau réformisme culturel (car le slogan la révolution culturelle sanguinaire n’est plus à la mode) qui va offrir soi-disant dans un futur proche une voix pour les majorités silencieuses, dont acte ! Cette biennale de Lyon a un bien un rôle activiste et politique qui n’a rien à voir avec la création contemporaine. Je rappelle, ce que nous savons tous, que les majorités silencieuses sont écrasées aujourd’hui, non pas par la société de spectacle mais par des salopards des gros cartels de la finance et de l’industrie qui pillent les richesses de ce monde, enferment les peuples dans un consumérisme populiste et productiviste et qui au nom de leur dogmatisme globaliste libéral veulent semer le chaos, détruire la demande et faire un gouvernement unique mondial postfasciste. Mais même face aux pires dictatures, les biennales d’art contemporain existent et cette oligarchie culturelle mondiale globaliste nous parle de « négociations subversives » avec des bourreaux ! Á quand une biennale en Birmanie avec la junte militaire birmane ? Je suis sûr que les groupes pétroliers seront de généreux mécènes avec ce type de biennale d’art contemporain populiste comme celle de Lyon. Que des artistes acceptent ce genre d’exposition, c’est une honte ! Quelle lâcheté politique! Dans Mouvement n°52 de juillet à septembre, rien sur cette biennale, par contre, il y a un éditorial à lire signé de Jean Marc Adolphe et David Sanson, « Merde à l’indiscipline ». Ce texte dénonce certaines impostures qui sont forts similaires à celle que je dénonce dans mon texte sur la biennale officielle de Lyon. C'est-à-dire des détournements de sens, des slogans aguicheurs volés aux pratiques artistiques alternatives, aux opposants politiques au gouvernement Sarkozy ou aux opposants du globalisme, d’ailleurs des méthodes de marketing politiques utilisées par Hou Hanru et Thierry Raspail pour la biennale de Lyon. La revue Mouvement dénonce ce directeur de théâtre qui a baptisé un festival « festival des arts indisciplinaires » alors qu’il a rejoint le « conseil pour la création artistique » présidé par Sarkozy contre lequel je suis moi-même totalement opposé, ce genre de conseil que l’on retrouve sous toutes les formes de dictature pour canaliser l’art et sa diffusion. Comme le souligne la revue Mouvement, il faudrait un minimum d’intégrité. Mais, désolé chers amis, il ne faut pas rêver ! Ces méthodes ne sont que le reflet de gens intègres dans leurs sales intentions et leurs sales pratiques qui essaient par tous les moyens de rendre hybride toute forme de contestation en assassinant le sens propre à toute forme de controverse. Ils volent volontairement à ceux qui résistent à cette propagande mensongère globaliste, conservatrice et ultralibérale leurs réflexions, leurs analyses, parfois même leurs créations. Des gens sans vergogne qui s’approprient les mots clés qui pourraient rassembler, fusionner les artistes et le public dans une opposition aux injustices sociales, économiques et culturelles. Nous artistes opposants et véritables créateurs d’alternatives ne possédons pas bien sûr les budgets, les scènes, les espaces d’expositions nécessaires à nos activités artistiques car ceux qui détruisent toute forme d’intégrité sont récompensés par le ou les pouvoirs établis et ils sont remercier pour leur activisme populiste culturel et politique (d’où la création d’un conseil pour la création artistique voulu par Sarkozy). Dans ce numéro de Mouvement, vous trouverez aussi un article à lire de Bernard Stiegler sur son travail sur la dissociation, sur le populisme culturel, sur l’industrie culturel, un homme pourtant du sérail mais avec son parcours de vie fort singulier, fait de lui, quelqu’un de différent de cette junte culturelle.

Mouvement de la Nouvelle Relativité, Artjacking.
Lili-oto, aout 2009

téléchargez le texte ci-dessous de la biennale d'art contemporain de Lyon OUT

version n°3

biennale-lyon.pdf biennale-lyon.pdf


version n°1
biennale-de-Lyon-art-out-contre-le-post-fascisme.pdf biennale-de-Lyon-art-out-contre-le-post-fascisme.pdf



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